8 février 2013.
Creepy bonhomme en mapping.
À chaque fois que je vais à Québec, je passe du maudit bon temps. Ça a jamais adonné que je passe du temps au Carnaval de Québec un peu de la même manière que ça m’a pris du temps dans ma vie avant de pouvoir aller au festival Western de St-Tite pour finalement adorer ça. Ma seule connaissance du carnaval c’était Bonhomme qui mange des volées.
Notre arrivée tardive à Québec vendredi soir était le minimum de temps pour se trouver miraculeusement un stationnement et courir pour voir Lumocité.
Du beau madmapping et tous les clichés de destruction et reconstruction de bâtiments que le média impose jusqu’à maintenant.
Le Palais Montcalm qui reflète le -25 qu’on ressent à ce moment là avec un vent de fou.
On fly à Beauport pour prendre possession de notre hôtel, cadeau de la St-Valentin de la mère de Iphy pour nous deux.
Pas comme les auberges jeunesse qu’on a l’habitude de s’offrir.
C’est le gros party du Mardi Gras à la microbrasserie Archibald juste à côté. J’en profite pour goûter à l’Insoumise, nouvelle et dispo à la SAQ, et j’aime beaucoup. Une bière de soif bien houblonnée. Leur cream ale et du Sortilège ça rentrait au poste.
Ça réveille le matin ça.
L’hôtel de glace que j’avais bien hâte de voir pour le comparer à celui de Montréal.
Pire idée ever ; déjeuner sur le site de l’hôtel de glace. 12$ m’a donné un hot-dog dont la saucisse avait tellement passé de temps dans la vapeur qu’elle était décolorée et goûtait la vieille chaussette humide et un micro bol de chili horrible. J’ai versé des larmes de chili d’avoir perdu 12$ pour cette marde. L’estomac feelait croche.
Direction le carnaval !
J’ai eu de la difficulté à comprendre pourquoi ça coûtait 15$ pour visiter un site avec autant de publicité. Les glissades un-tel, le chapiteau corporatif, la scène ultra-commanditée, le dancefloor un-autre-tel, la toilette je-sais-pas-qui, le bain de neige Qualinet, le barbecue Maple Leaf, la cabane à soupe Normandin, la conquète des Châteaux Kraft, etc.. Dans un évènement gratuit comme les Francofolies avec artistes internationaux, on peut comprendre, mais là avec quelques glissades de 1 heure d’attente perdues à travers la montagne promotionnelle, je me sentais juste bizarre. Dans un chapiteau, les gens se battaient pour faire la dégustation gratuite de craquelins et avoir du café gratuit.
Au moins il y avait les russes !
On quitte le site en demandant pourquoi on a pas croisé Bonhomme et on se fait répondre qu’il est très occupé, il se prépare pour le défilé en soirée et qu’il ne peut pas être à deux endroits en même temps. Bonhomme c’est pas comme le Père Noël ça a d’l’air.
L’autre arrêt c’est le Festi-bière et son ambiance de rôtisserie de poulet. Sauf qu’on était des poulets. Un verre à 12$ obligatoire ? Non, nous ne sommes pas restés.