3 paysages typiques
Zébus partout.
Montagnes incroyables près de la capitale.
Grandes étendues dans le sud.
En 24 heures tu t’arrêtes un nombre assez limité de fois. Autant dire qu’il ont l’expertise de ne pas trop perdre de temps sauf quand ils acceptent une livraison en cours de route vers une autre ville que Tuléar. Vu la qualité des routes qui est variable, il y a de longs moments où la route est neuve et que tu peux faire du 70-90 km/h mais le reste du temps, si ce n’est pas les longues côtes qui font souffrir le moteur du van c’est les nids de poule qui ont l’air de cratères qui forcent à slalomer en fou ou bien simplement de s’immobiliser pour réussir à les franchir. La nuit, les taxi-brousse doivent s’attendre et former un convoi d’au moins 8 parce qu’il y a des attaques de taxi-brousse dans les coins isolés. En dormant la nuit, le taxi-brousse allait vite et sa roue est sortie de la chaussée, le faisant valser sur 3 roues pendant quelques secondes. On était près de faire des tonneaux. 2 minutes après, tout le monde était rendormi. De jour sur la route, on a aussi vu des gens qui devaient débarquer de leur taxi-brousse afin que le véhicule arrive à monter une côte. Pendant 24 heures, des gens qui inspectent leur moteur sur le bord de la route ou qui sont en train de changer un pneu, on les compte en dizaine. Ça et les troupeaux de zébu qui partagent la route avec nous.
Dire que Google estime cette route à environ 12 heures en voiture. Pour ça faut être en 4×4 et prendre toutes les bosses à pleine vitesse.
Ça nous fait passer par la très chouette Antsirabe (avec le brasseur de la meilleure bière « Three Horses Beer »), Fianarantsoa, Ihosy, Ilakaka la ville du saphir qui est dans un boom digne du far-west.
Je vais le dire carrément : dans le sud, la vie a l’air beaucoup plus difficile. Genre, beaucoup. Notre visite dans le nord à la fin du voyage renforcera infiniment cette impression. Tuléar on arrive.