Voyage

Partir n’importe où édition Sherbrooke

À Sherbrooke il y a 4 microbrasseries. Aperçu d’une fin de semaine de tourisme improvisée.

Un départ en soirée qui nous fait passer en premier par :


Microbrasserie Dunham à Dunham.

On goûte 10 de leurs bières via le sampler complet et aucun des styles a une recette qui nous déplaît. La saison herbacée et la stout impériale sont les plus hallucinantes pour nos papilles. Je suis déjà tombé sur des bouteilles de Dunham dont la qualité était variable mais sur place, ce soir là, c’était parfait et même au delà de nos attentes. Autre que les bières nous nous sommes réfugiés sur la belle terrasse malheureusement très peu éclairée en soirée à cause d’un spectacle à l’intérieur dont la musique était juste trop forte à supporter.

À Sherbrooke on prend possession de notre chambre d’hôtel, on fait un petit saut au Siboire et je trouve le moyen de me faire donner plein de samplers à Boquébière.

Matin avec un déjeuner de viande fumée sur la terrasse moche d’un resto crade. Ah Sherbrooke !


Un antiquaire qui rock au centre ville. À travers les tables vintage à 2000$ et autres accessoires dignes d’intérêt qui sont un peu plus abordables, j’y ai aperçu une bière Dow non débouchée à vendre.


La centrale des Abénaquis. Parce que le tourisme au Québec, c’est « checker » des centrales.


…sauf quand t’habites presque directement dans le barrage.



Sherbrooke devant le marché de la gare et la fontaine après s’être fait klaxonner par un vieux riche bronzé dans une décapotable. Ah Sherbrooke !


Toujours à checker les barrages arborant un carré rouge à la bouche provenant de Brasseurs du Hameau qui remettait 2$ sur chaque bière à l’asso étudiante du Cégep de Sherbrooke. La loi 78 venait à peine d’être adoptée. Une discussion sur les manifestations à Sherbrooke s’en suit avec deux personnes dans la cinquantaine avancée. Un des deux nous montre ses contraventions et c’était en effet la veille, à notre arrivée, que la police de Sherbrooke procédait au Québec aux premières arrestations en vertu de la loi 78. Ah Sherbrooke !

Longue marche pour faire le beau circuit des fresques murales qui nous emmène surtout à croiser une bataille de couple où la femme hystérique veut battre son chum qui semble pas avoir grand chose à son avantage. Les amis ultra-trash s’en mêlent allègrement et tout le monde a l’air un peu saoul. Une dame en jaquette avec un balai à la main observe stoïquement de son perron le groupe se battre sur sa pelouse à 2 mètres d’elle. Ah Sherbrooke !


On sort de ce quartier louche coûte que coûte.

Nous traversons deux ponts, quelques parcs et atteignons les dernières fresques murales avant de regagner le centre ville.

Terrasse méritée.

Nous retournons vers le marché de la gare pour acheter des bijoux convoités par Iphy.

Pour ma part, fuck les bijoux, je viens tellement d’acheter le premier numéro de Croc pour 1$ ainsi qu’une douzaine d’autres pour le même prix.


Souper et samplers à La Mare au Diable, la plus vieille microbrasserie+pub de Sherbrooke. La IPA est délicieuse mais les bières régulières ont failli à nous impressionner. L’emplacement et la visite de la maison vaut le détour.

Fast-forward en soirée après une deuxième terrasse au Boquébière.





Les chûtes prennent vie.

Retour au Boquébière où on goûte aux bières que l’on avait pas encore goûté.

Avec aucune pinte en bas de 7$ tout est relativement cher, mais très bon et très goûteux. La plus spéciale était la rouge érable avec des levures sauvages, probablement une variation de leur rouge des cantons qu’on peut acheter en bouteille. Les blondes fermières étaient aussi spéciales (une à 11% alc.!).


À défaut de suivre la musique des clubs qui rebondit sur la rue Wellington, on se réfugie au Snack, bar à poutines.

Bonne nuit, le ventre plein.

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