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La Patche

J’aime écrire et j’ai bel et bien écrit un « livre » de 70 pages il y a environ 5 ans sans que personne l’aille jamais lu (sauf que j’ai fait lire un rough de 20 pages à deux filles). J’ai 4 versions différentes. Je l’ai relu pour la première fois depuis longtemps.

OUCH.

Je dirais que j’ai beaucoup changé depuis, même dans ma structure de pensée, mais en même temps c’est le même genre d’humour que j’aime. Je me suis donc retrouvé dans l’étrange position de lire quelque chose que j’ai écrit moi-même, de pas me rappeler de ce que je lis, de trouver ça franchement drôle mais en ayant toujours l’arrière pensée que je suis en fait en train de rire de mes propres jokes pis c’est étrange comme concept.

En gros c’est l’histoire de Gordo et Lili qui sont un couple vivant dans une jolie maison. Lili est douce et sexy mais passe toujours proche de tuer Gordo. De son côté, Gordo est attentionné, compréhensif mais excessivement naif. Voyant que les « accidents » de Lili deviennent de plus en plus des tentatives de meurtre, il tente de parler de sa relation avec Lili. Mais avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, une suite d’événements étranges vont transformer la vie de Gordo. Celà inclut Gordo qui passe la journée en tant que serviette hygiénique…

J’ai laissé des extraits étranges si vous suivez le lien suivant

DÉBUT _________________________________________________

Une force inexplicable traversa le corps de Gordo pour l’avertir d’un danger terrible; il laissa tomber le Sunny Delight fleuri par terre et la mitrailleuse lourde cracha son vomi meurtrier à deux pouces de la boite crânienne de Gordo, se logeant dans la boite de son pick-up Ford. Gordo, révolutionnant tel un toréador pour éviter la prochaine rafale du tube métallisé, bougeait avec la grâce du cygne. Lili en pleine perte de contrôle calculée redéposa son pied par terre et déferla la rage de sa monture une seconde fois. La première balle fendit l’air au ralenti, visant dans le chaos le front coulant de sueur de Gordo, toujours calme. La balle fit un miroitement étincelant et menaçant telle une dent plombée une journée d’été, Gordo pivota avec la grâce d’une loutre. La balle lui fit un tag symbolique sur une tempe et Gordo tomba sur le sol, avec la grâce d’un crash-test dummy. Les bandes de balles finissèrent leur course infernale dans le cadre d’art que Lili et Gordo avaient acheté pour 450$ dans une galerie d’art inuit d’un homme qui avait pour nom symbolique: « sandale mâchée par l’homme bleu » qui parlait évidemment de l’explorateur blanc ayant tenté de survivre du froid en mangeant ses sandales. Le cadre mourut et Gordo, de son nid, refit trois saltos arrière pour finalement passer la porte d’entrée et se retrouver dans la rue, où un marchant crémeux de crème glacé s’était accumulé pour commercer capitalistement. Il regarda Gordo pirouetter et disparaître à nouveau. Gordo, immobilisé, se releva péniblement, mais il était dans un égout et, odorablement, puait.

Un frisson soudain traversa le corps de Gordo comme si une fée avait mangé un sandwich au thon dans son estomac à partir de son nombril.

L’éclair de lumière de l’explosion de l’amorce de la première balle dura un éternité. Gordo se retourna et vit l’ombre de son corps formée par l’éclair sur la grande porte de la grange. Il l’examina et fit deux pas vers l’avant pour se rendre bien compte que c’était son ombre. Une forme se dessina à la hauteur de son thorax, la forme se déplaçait comme un algue dans la mer et s’éloignait de plus en plus de son thorax tout en y restant attaché. Gordo pencha sa tête vers le bas pour y découvrir que son sang était en train de sortir de son torse avec la vélocité de la balle qui venait de le transpercer.

Il se retourna, un savon ricanant furtivement avec une vigueur diabolique se glissa en dessous de son pied. Gordo tenta de rester debout, accroché à la pôle des serviettes, mais cette dernière l’accompagna dans sa chute. Assommé, la silhouette méchante se dessina dans l’horizon que formait le bain en face de lui. C’était une serviette hygiénique, debout, triomphante, énigmatique comme un joueur de quilles avec l’herpes. Gordo étendit son bras dans l’espoir d’agripper cette serviette hygiénique insultante. Son bras s’approcha mais fut balayé par une vague de puissance et la serviette maléfique sauta au visage de Gordo.

Un frisson traversa le corps de Gordo comme s’il s’était masturbé avec du papier sablé.

Il lutta vaillamment pour l’enlever mais cette chose était dotée d’un pouvoir que Gordo ne pouvait pas concevoir. Mouvante comme un serpent, la serviette s’enfonça lentement dans la gorge de Gordo, suffoquant et s’agrippant au couvercle de toilette couvert d’une peluche rose fluorescente achetée dans une vente de garage.

Comment est-ce que je peux vivre en tant que serviette hygiénique?

Gordo était dans un petit sac bleu, tout joli, avec des motifs tout amusant, de petits papillons volaient à travers un logo corporatif et l’idéogramme d’une demoiselle en maudit après n’importe quoi. Une grande pince l’agrippa avec une certaine douceur et une agilité impressionnante. Le petit sac bleu ne dura pas longtemps, se tordit et mourut sous la force titanesque qui l’éventra d’un coup et qui le projeta violemment à côté de la poubelle de la chambre de bain.

« C’était Lili, géante, m’observant, me scrutant comme jamais elle ne l’avait fait, j’étais soudain si précieux à ses yeux. Elle me déplia, enleva le papier irritant et stressant que j’avais de collé dans le dos et me plaça avec intérêt à l’intérieur de son joli sous-vêtement en dentelle.

Je commençai donc à converser avec la petite culotte amicale mais quelque peu « agace pissette » qui était donc à mes côtés immédiats. Décidemment, elle était bien heureuse d’avoir de la compagnie avec qui parler et moi, bien heureux de ne pas avoir une pissette pour vivre la torture de l’agace. Disons que ses cycles de lavage commençaient à être plus ternes depuis que le bas de qui elle était tombée amoureuse était parti vers de horizons nouveaux.Je me laissais trimbaler, au gré des déhanchements et des mouvements, je commençais vraiment à aimer ma position même si ma propre odeur « Fraîcheur du printemps » commençait à me rendre fou. C’était la belle vie, j’étais « super absorbant » en plus, j’avais à tolérer et boire quelques éruptions volcanique sanguines passagères mais rien n’était pour gâcher mon moment en tant que serviette hygiénique et en plus ça n’était pas si mauvais que ça »

Un frisson traversa Gordo comme si un concentré de Melrose Place lui avait entré par une narine.

Gordo eut un frisson comme s’il se gargarisait avec du spic and span.

Un frisson traversa le corps de Gordo comme si un éléphant l’utilisait comme Q-Tips.

Gordo eut un frisson comme si un phallus de 30 pieds lui servait de voiture.

FIN DES EXTRAITS DIVERS _______________________________________

Tout ça pour dire que c’est très vulgaire, très adulte, certainement pas très bon pour beaucoup de monde. Du reste, ça m’amuse d’y placer des extraits ici… comme quoi c’est probablement les seuls extraits qui vont sortir de mon ordi…

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