Film

Abitibi avec des Kinoïtes.

Pour une première virée en Abitibi le scénario était idéal ; logé et nourri dans un festival de film, avec des amis, avec une voiture de courtoisie et dans le but de produire un court métrage. Une conduite qui m’a apparue moins longue qu’elle était en réalité nous a fait passer par Mont-Laurier, où j’ai mangé une poutine d’épicerie et où Charles-Louis se régalais des gens pas très jolis. À Val d’or, on a pu voir ce que ça faisait quand tu foutais un cratère lunaire géant dans le milieu d’une ville. À Malartic, on a pu voir le mur de gazon comique qui sert à ne pas voir la mine géante qui a fait que 1/3 de la ville a été déplacée.

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Fallait bien venir dans le nord pour réaliser que la première neige c’était déjà chose du passé par ici.

Nous prenons possession de nos chambres. Le lendemain c’est déjà le rendez-vous de production. Nous sommes le vendredi 28 octobre 2011 et une vingtaine (gros gros max) d’acteurs/réalisateurs/pas trop sûr d’être quoi. Il faut comprendre que le concept de Kino Kabaret à ce moment là n’était peut-être pas très précis pour tout le monde. Pour nous, délégation Montréalaise, c’est clair que nous devions tous nous démener pour livrer un film pour la projection et d’aider tout le monde du même coup, c’est notre engagement. On a créé un choc en disant a certains, hésitants à faire un film, que oui on est là pour tous faire des films. On doit remplir la soirée de dimanche 30 octobre avec des courts métrages ; un max de films, et un max de qualité. Ça donne peu de temps. En exposant mes idées, je me rends compte que seulement une tient la route ; celle d’exploiter le déménagement des habitants de Malartic avec un court absurde sur le sujet. Je mijote sur l’idée.

Vendredi 28 octobre 2011. Midi.

Pour s’inspirer pour des films improvisés, la référence à Rouyn c’est à la Ressourcerie Bernard-Hamel que ça se passe. Du stock louche, il y en a. Du linge, il y en a. De la déco, il y en a. J’achète un casque, j’achète un dossard de gars de la construction et deux décorations de Noël assez grosses. Mon idée se précise alors que je me dis que j’aurai un personnage qui vient démolir une maison alors que l’habitant de la maison n’a aucune idée que sa maison est pour être détruite.

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Le décor impressionnant en face du magasin.

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Simon a des oreilles de lapin. Aucune idée dans quel film ça a été utilisé. Celui de Catherine?

Vendredi 28 octobre 2011. 15h00.

La fourmilière est bien en marche.
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17h00

On pogne le van et on part en repérage. Je prends des photos de pelle mécanique et Simon cherche son décor lunaire. Il y a souvent des débris non désirés dans les plans.

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C’est pas si concluant étant donné que nous n’avons pas l’éclairage de nuit pour tester son film mais au moins on connait les petits coins qui ont du potentiel.

La soirée est dépensée à travailler à gauche et à droite et voir comment ça roule pour tout le monde.

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Team Montréal reste au Kinolab.

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OVNIS en devenir sur le plancher pour le film de Charles-Louis.

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OVNIS en devenir sur le côté de l’hôtel.

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La peinture argentée qui ne sèche jamais sur le plastique mou des OVNIS.

Minuit

Faut trouver un vrai de vrai lieu de tournage pour le film Cosmika de Simon Beaupré.

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Ça a un sale look.

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Mais le vrai spot c’est ici. Bonjour la lune.

On passe voir Lawrence. Son film prend vie.
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Et j’ai de la protection devant ma chambre.
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Samedi 29 octobre 2011. 07h00.

Je me lève ce matin là avec l’espoir de trouver une pelle mécanique pour mon tournage. Quelques appels, quelques contacts, mais personne ne peut m’aider. Et au moment où j’aurais été prêt à mettre un peu d’argent pour louer la machinerie lourde j’ai affronté le fait que ces commerces sont fermés la fin de semaine. Je me lance à l’aveugle devant la maison de Jonathan Foucault, le gars qui avait tellement de ressources sur ce shoot là qu’il est automatiquement devenu directeur de production, et me rend compte immédiatement que les voisins refont leur toit. À chaque 3 minutes, une compresseuse fait un bruit monstre d’une durée de 1 à 2 minutes. Le reste du temps, il y a des bruits de fusil à clou dans la toiture. On entend tout ça dans le film et nous devions interrompre les prises dès que la compresseuse, ou qu’importe ce que c’était, lâchait son vacarme dans le voisinage. Pas idéal mais nous n’avons pas le choix. Le tournage à ce premier lieu se passe bien considérant que le dialogue n’existait que sous forme de phrases clés sur un post-it et d’un fil conducteur. Le père de Jonathan interrompt jovialement le tournage pour nous parler de ce qu’il connaissait sur les déménagements miniers en Abitibi. Il dit que ça jouait très dur parfois pour te faire sortir de ta maison ; c’est pas mal le sujet de mon film.

Le deuxième lieu est aussi inconnu, c’est Jonathan Foucault qui s’occupe de ça aussi. C’est le sous-sol terreux d’un bloc appartement dans lequel il y avait déjà eu un dégât d’égouts étouffé avec de la chaux.

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Ça c’est plus complexe, j’étalle mes bébelles de Dollarama partout et j’établis les déplacements du personnage. On s’éclaire comme on peut et la poussière et le sable gagnent sur tous nos mouvements et sur tout mon équipement. Ma lentille 50mm faisait un beau bruit de papier sablé quand je changeais le focus. Cette partie là aussi se déroule quand même assez bien et nous sortons au plus vite de ce trou. 6 heures de tournage en tout et c’est un wrap.

En soirée, je tombe cameraman sur la production de Martin Blais qui incarnait le personnage principal de mon film. Il me reconfirme que nous seront dans un party d’Halloween. En étant dans un party et en pouvant dire que j’ai fait quelque chose pour l’Halloween, ça faisait un équilibre de travail versus divertissement vraiment très cool.

Pour ce tournage là ça a été le froid l’ennemi principal des acteurs pour la scène de ruelle. Le résultat est ici : https://vimeo.com/31806729.

Notez que l’actrice n’a pas eu le temps d’enregistrer ses répliques pour le bar… et ça me fait rire à chaque fois. Kino. Il est passé 3h du matin.

Dimanche 30 octobre 2011 11h00

Je me lève et je commence tranquillement à faire mon montage et mes effets et ça dure jusqu’à la toute dernière seconde où il faut livrer nos films pour la représentation en soirée, et même là je squeeze des effets spéciaux pour 2 autres films. On arrive en catastrophe au Cabaret de la dernière chance et nous manquons quelques films, inquiétant probablement l’organisation du festival.

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Le bar est plein, l’ambiance est super.

Je présente Unobtanium : Sur Vimeo
Sur STV

Mine de rien, notre apport au festival était génial. D’un Kabaret qui tenait avec des ficelles, j’pense qu’on a livré un maudit bon show.

Fin de soirée chez Morasse et son panneau qui dit « Meilleure poutine au monde ».
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C’était une belle expérience, mais j’ai eu des frites beaucoup trop rôties et graissées.

Le lendemain, c’est le départ… et j’ai jamais trouvé le temps d’aller à la microbrasserie au Trèfle noir. Mais on prend le temps de s’arrêter un peu à Malartic…

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On est peut-être pas supposé être là près de la mine. Hé bein.

Film

Kino à ne pas manquer

Tsé des fois je présente un film. Des fois c’est un film pas pire pentoute. Pis après j’essaye de le soumettre à des festivals. Ça marche bien, ou ça marche moins bien. Des fois le film est juste pas majeur. 1 ou 2 ans après, je finis par le mettre sur Synaptic.tv.

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Vendredi soir. C’est Sinusoïde. C’est mon petit préféré de la dernière année. Ça va être présente à Kino. Après le passage du film à Interfilm à Berlin au RVCQ et au FCVQ, j’ai même retapé la colo, refait des effets et coupé quelques frames. Je ne suis pas trop nerveux. Mais j’ai bien hâte de le présenter. Je suis content. Ça me ressemble. L’export final est en train de sortir pendant que j’écris ici. Pis la musique de Aliceffekt est juste malade. Mais anyway, c’t’un génie, c’pas compliqué. J’suis sûr qu’il code dans ses rêves.

Et pis voilà. Il y a un défi mensuel aussi. C’est un défi de film chorégraphique. Je m’étais lancé il y a 2 ans précisément dans cet espèce de tournage sur une montage de ski. Nous sommes arrivés à Gore à 2h de la fermeture avec des billets gratuits dans une saison presque terminée. Ça fait du tournage short and sweet ça. Le mois dernier. 2 ans après. Sans avoir réellement pensé à comment je ferais suite à ce tournage. La gang de Kino annonce le thème du défi que je n’avais pas entendu avant. Faute d’avoir été absent au meeting. Je flashe bein raide. 1+1. La suite de mon film à Gore c’est pour être une chorégraphie. Je call Simon Beaupré que je sais qu’il détient deux éléments dont j’ai absolument besoin. Je lui dis ce que je veux faire. La semaine d’après. Le 21 mars exactement, nous étions en train de suspendre Iphy après un plafond pour une chorégraphie rocambolesque. Ça passe vendredi à Kino. C’est déjà demain. C’est un défi chorégraphique. J’ai hâte aussi. J’ai l’impression que tous mes temps libres sont passés à finir ce film là qui a soudainement repris vie après 2 ans de rien du tout. Ça fitte dans le défi. Mon rendu n’est pas fini, je continue à jaser.
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C’est un défi que Gaba a aussi relevé. C’est son premier Kino.
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Une première projection de film publique. Mettons qu’elle fitte dans le thème avec son précédent clip. Iphy joue dedans. C’est traumatique. 12 minutes remaining à mon rendu. Je continue.

Jesse Malcolm Sweet présente un film. C’est un crisse de bon film. C’est en pellicule 16mm. Je suis brièvement dans le film. Je parle de moi et Iphy, c’est mon blog. Non?

Mais t’as des trucs de plein d’autres gens.
https://vimeo.com/63012621

Ça va être bon. Inégal. Spécial.

Mon rendu AFX est fini. Je balance ça dans Premiere et j’exporte. Dentiste demain 8hAM et après plein de merveilleuses choses secrètes (pas pour si longtemps) pour Ubi.

Après, c’est au Théatre Rialto à 8h30 pile.

Film, Voyage

Kinky à New York, jour 1

L’aventure cette fois ci c’était du jeudi 28 février au dimanche 3 mars. J’avais Certifiée Biologique de présenté au festival CineKink.

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Le New Jersey c’est toujours louche.

Là c’est le sprint dans le trafic pour prendre la clé de notre appartement dans un coin de la ville et aller ensuite en prendre possession dans le lower east side. Je signe à l’aveuglette un contrat disant que 1000$ sera facturé à ma carte de crédit en cas de n’importe quel pépin avec l’appartement et/ou du bruit après 19h. Je trouve ça rough en maudit et très débattable légalement mais il faut ce qu’il faut, je signe, je prends les clés et on pourra se débarrasser de la voiture pour passer un jeudi soir en aventuriers.

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McSorley’s Old Ale House, la taverne qui se vante d’être la plus vieille à avoir continuellement été en opération de New York ; depuis 1854. On entre pour voir mais comme c’est la faim qui nous tenaille et non la soif, nous lançons le hasard et il tomba sur les pires Calzones qu’on a jamais mangé avec un fromage qui goûte le mastic et de la saucisse grise à l’intérieur.

Direction Brooklyn/Williamsburg, station Bedford, pour le d.b.a. qui est supposé d’avoir un évènement tap takeover avec 13 lignes de fût de Greenport Harbor Brewing et les brasseurs. Finalement c’est une erreur du guide du New York City Beer Week 2013 et tout ce qu’il y a en entrant c’est un band un peu pompette qui joue très fort. Oh oh oh, mais il reste 6 bières du The 7th Annual Williamsburg Cask Beer Festival.

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On se claque de la Shmaltz Hebrew R.I.P.A. on Rye (Rye Whiskey Barrel Aged) (98%), de la Thornbridge Beadeca’s Well (91%) et de la Victory HopDevil (99%). C’est délicieux mais les bières en cask commençaient à avoir besoin d’être vidées.

En fût « normal » on essaye la Lagunitas Wilco Tango Foxtrot (WTF) Ale (97%) et la Ommegang Abbey Ale (99%).

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C’est en écrivant ça en ce moment que je réalise qu’on avait une très belle sélection pour commencer. Pas que je doutais de la qualité de ce que je buvais (Ommegang, Lagunitas, Victory…) mais de là à dire que c’était toutes des bières de 90% et plus de rating sur Ratebeer il y a une limite. C’est même pas fini.

On marche vers Barcade Brooklyn. Pour le lancement de la Funky Jewbelation 2013 de la brasserie Shmaltz.

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Paradis de la bière et des jeux d’arcade vintage.

Iphy prend la HeBrew Origin Pomegranate Ale une bière très sûre comme elle les aime ces temps ci et moi je commence avec la Geektoberfest 2010, une folie vieillie en tonneaux.

Geektoberfest is definitely not a traditional Oktoberfest beer. It is a blend of 7 different craft beers brewed at Shmaltz, Ithaca, and Captain Lawrence. The beer has been called the absolutely most expensive kitchen sink beer ever produced. The Captain Lawrence beer is a sour brown that was aged in port barrels for over 2 years. The beer from Ithaca is their nut brown ale that’s been aged in barrels that were previously used for Sam Adams Utopias. The beers from Shmaltz are 4 different years of Jewbelation as well as Rejewvenator and Human Blockhead.

C’est tellement hallucinant que la soirée continuera avec ces mix de fou avec la Jewbilation Fifteen (15% d’alcool), la Rejewvenator 2010 et la Vertical Jewbilation, un mélange des 7 ans de leur bière Jewbelation agé dans des tonneaux Sazerac 6 year rye whiskey. C’était complètement fou.

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Un taxi plus loin, la soirée s’est terminée à jouer à la pétanque au Union Hall avec de la Bourbon County en face du Bierkraft qui avait un tap takeover the Brooklyn Brewery.

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Suite demain avec le festival.

Film, Non classé

Cinekink NYC

kinkCertifiée Biologique a été accepté au festival CineKink à New York (lien NSFW). Tsé, après avoir été accepté au Hard Liquor and Porn Film Festival je me suis dit que ce festival là aussi pourrait bien aimer ce court métrage un peu kinky.

Certified Organic, friday, march 1– 8:30 pm – Dans le programme « hooking up » – US Premiere.
In the red-light district of Brussels, a client is looking for a specific type of girl. He becomes a bit obsessive about it.
Bref c’est vendredi soir prochain à New York au Anthology Film Archives.

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Le festival va fêter son 10ième anniversaire cette année avec 5 jours de programmation. Tous les festivals de films ont une variété d’activités sociales en périphérie des projections (comme le RVCQ qui accapare mes soirées ces temps-ci avec les divers party et spectacles) mais ce festival là fesse un peu différemment avec, par exemple, un wrap-up party du festival qui se passe dans un club échangiste apporte ton alcool où il va se passer des affaires.
The AfterGlow party will be taking place in a mid-town loft, which normally functions as a swing club. It will be a play party, meaning there will be interactions of a sexual nature quite likely occurring.
C’est dimanche soir et ça fera un bon moment que je serai parti de New York pour revenir à Montréal. Pas de potins dégeux à mon sujet ok.

Bio

Par une grande chance ce sera en simultané avec le New York City Beer Week dans plus de 100 établissements pour au dessus de 300 évènements. J’peux tu dire que ça va être un beau weekend ?

Film, Job

J’ai rendez-vous avec le cinéma Québécois.

RVCQ

Je risque d’enfin aller voir Mars et Avril et Laurence Anyways. C’est très pratique car les deux films seront projetés l’un après l’autre dans la grille horaire du festival le samedi 23 février. Pour celui qui auraient envie d’un peu moins sérieux, il y a le délirant film Goon qui est projeté le samedi 2 mars à 17h30. Il y a un gros hype pour Finissant(e)s que Jules Saulnier a monté pour le réalisateur Rafaël Ouellet. Denis Côté vient de gagner l’Ours d’argent à Berlin avec Vic et Flo ont vu un ours. Il présente Bestiaire au RVCQ. Je risque même d’aller regarder les Oscars au RVCQ dimanche soir le 24 au Bistro de la Cinémathèque québécoise.

Venez écouter la chic cérémonie des Oscars sur grand écran en compagnie de Jean-Philippe Wauthier et Rebecca Makonnen. Ce duo branché et explosif commentera l’événement en direct ! Sortez votre costard ou vos talons hauts et tentez de remporter le pool en prédisant les gagnants.

L’ambiance va assurément être meilleure que dans mon salon pas de câble.

Il y a une tonne de films Kino un peu partout, tant Kinomada, le Kino Kabaret de Bruxelles que Kino Montreal. J’ai une présence en tant qu’artiste en effets visuels sur Parachute de Martin Thibaudeau le dimanche 24 février à 19h30 et une présence en tant que figurant dans le film Belge La rue de la longue haie de Jesse Malcolm Sweet.

Plus directement j’ai le court métrage Sinusoïde de projeté le vendredi 22 février à 21h45 pour le programme psychotronique. Beaucoup de courts métrages funky dont Retour au mont Noshaq dans lequel Iphy fait une apparition. Ça va être du bonbon.

C’est à la Cinémathèque québécoise – Salle Claude-Jutra. J’y serai. On se pogne des bières un peu avant ?

Film, Voyage

Rocambolesque Trouville 2011

J’ai mis un nouveau film sur Synaptic.TV. Un film qui date de 2011 et que j’aime beaucoup considérant ce que ça a pris pour le réaliser.
Ton chien est mort

Et maintenant, voici comment ça s’est déroulé :

Début septembre 2011, je suis envoyé en mission à Trouville pour participer au Kabaret Kino du festival Off-Courts. Ce sont des rencontres France/Québec autour du court-métrage et c’est vraiment ce qu’on sent avec une grande délégation Québécoise qui va en France pour présenter leurs courts métrages de la dernière année ou, comme moi, produire spontanément quelque chose de nouveau. Du coup c’était la première fois que je passais du temps en France.

Nous débarquons de l’avion, nous embarquons dans une mini-fourgonnette et nous partons vers Trouville. 2 heures après nous prenons possession de notre chambre d’hôtel et allons presque immédiatement rencontrer le maire de la ville à l’hôtel de ville.
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Cocktail et présentations. C’est pas mal le lancement du festival. Ça a commencé intense et c’est le rythme que ça a gardé pendant toute la durée du voyage.

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La vue du balcon de l’hôtel de ville.

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Toujours du balcon mais en regardant de l’autre côté. Le Kinolab est juste au pied du casino à gauche caché sur la photo.

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Et derrière le casino, c’est la plage et le boardwalk.

Ça me fait quelques variables déjà à évaluer pour me trouver une idée de film. J’ai ma liste de « vieilles » idées à faire mais rien m’emballe tant que ça dans le décor qui s’offre à moi. Vu le nombre de québécois qui débarquent dans la ville pour le festival, j’ai quelques idées plattes du genre de faire un débarquement en Normandie mais avec des artistes québécois. On aurait vu une usine au Québec qui fabrique des artistes/combattants pour prendre possession de la France. Kavanagh, Linda Lemay, Coeur de Pirate, etc.. Disons que j’avais déjà mis cette idée de côté pour le bien de l’humanité. Je pars vers une projection du festival qui s’appelle « Made in Trouville ».

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Dans le Kinolab en bois, bâtit uniquement pour le festival et démantelé dès que c’est terminé, c’est déjà le party avec les groupes Who are you et Tom Fire. La soirée glisse comme le bon calvados.

Le lendemain, rendez-vous de production.
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Nous sommes le samedi 3 septembre en matinée et c’est un peu là que je m’engage à produire un film pour la première projection du Kino Kabaret le lendemain dimanche 4 septembre à 22h. C’est casse gueule. Très très casse gueule. J’aurais pu y aller pour le mardi 6 septembre et le 8 septembre mais comme la majorité des gens se placeraient dans ces cases là je me suis dit que je réussirais encore l’exploit comme j’avais fait à Bruxelles en livrant un film complexe dont j’étais satisfait pour la première projection du Kabaret. Bon, pour y arriver j’avais peu ou pas dormi et j’étais sur le bord de la crise de nerf mais ça avait marché. L’idée la plus réalisable alors provenait sans qu’il le sache de mon ami Deze dont le chat égyptien était tiraillé entre son ex et lui. Au rendez-vous de production Antoine Arnoux avait apporté son chien Séquotine et j’ai fait 1+1 : j’étais alors pour avoir un film où un type veut revendiquer les droits des hommes à une garde partagée juste et où il y aurait un gros malentendu par rapport à si nous parlons d’un chien ou bien d’un enfant. Ouf, c’était un synopsis laborieux mais j’avais la journée pour l’écrire et la fignoler. Le lendemain matin je tournais sans faute, et le lendemain soir je présentais. Casse gueule encore. J’ai réservé quelques acteurs, le chien Séquotine et je suis parti de midi à 17h en repérage dans la ville pour me laisser inspirer et penser, seul, à mon scénario.

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Film

Kino Brunch

Demain matin ? Dimanche ? Hangover ?
Il y a le Kino brunch qui coûte 10$ et qui te permet de manger et de voir des courts métrages.

En plus je présente Course Pousse.

Ça va être plaisant. 10h30 au Rialto pour le brunch. 11h30 pour les films.